Le Salon Nardal est une initiative qui vise à offrir un espace de réflexion décoloniale pour des militant.es, penseurs.seuses, agitateurs.rices de différents horizons sur des enjeux politiques contemporains.
L'espace est centré autour des militant.es racisé.es et autochtones qui résident sur plusieurs territoires non cédés qui forment ce qu'on appelle communément le Canada. Ils se tiennent tantôt en mixité et tantôt en non mixité de genre et/ou de race en fonction des thématiques abordées.
Origine du nom:
Le nom est inspiré des soeurs martiniquaises Nardal qui dans les années 1920 étaient arrivées pour études à Paris et ont tenu un Salon littéraire et politique dans leur appartement de deux-pièces de Clamart, en banlieue parisienne. Ce salon faisait écho à l'ébullition artistique du mouvement Harlem Renaissance, à New York et a accueilli les plus grands intellectuel.les noir.es de l'époque dont l'écrivain martiniquais René Maran (premier Noir lauréat du prix Goncourt en 1921), l'administrateur guyanais Félix Éboué, future figure majeure de la Résistance auprès de de Gaulle, mais aussi Léopold Sédar Senghor, qui présidera plus tard aux destinées de son pays, le Sénégal, ou encore l'activiste afro-américain Marcus Garvey…
Malgé l'importance de la contribution des soeur Nardal et surtout celle de Paulette, l'histoire invisibilise ces femmes et consacre des figures masculine tels que Senghor et Aimé Cesaire comme étant les pères fondateurs de mouvement de la négritude
Cercles féministes d'Amour Décolonial - Édition 2023-2024
Inspiré des reflexions de bell hooks, ces cercles sont tenues en non mixité entre des femmes militantes racisées et autochtones afin de réfléchir, déconstruire et guérir ensemble des violences systémiques.
Si ce projet vous intéresse et que vous vous identifiez comme une femme ou une personne non binaire racisée ou autochtone, merci de m'écrire à cette adresse amelia.zaazaa@gmail.com pour recevoir plus d'information.
Ce projet a reçu le soutien de la Fondation Article 47 et du Ember Fund
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